Dans un article signé par le correspondant à Jérusalem (Al-Quds) de RFI, le média français souligne : « Le Premier ministre israélien a ordonné la reprise de la guerre [contre Gaza] et prétend que la pression militaire va permettre de libérer les captifs. C’est tout simplement faux, souligne encore le Forum des familles. La réalité prouve le contraire. »
Une manifestante, précise au micro de Radio France Internationale : « C’est incroyable qu’alors que 59 prisonniers sont dans les tunnels, il passe un weekend dans un hôtel de luxe sur les berges du Danube avec sa femme pour leur anniversaire de mariage. J’espère que Trump va l’obliger de s’occuper de la question des captifs. Mais lui, il les a déjà sacrifiés. »
« Le système immunitaire d’Israël s’est effondré. Il s’est effondré depuis longtemps. S’il ne s’était pas effondré, le 7-Octobre n’aurait jamais eu lieu. Benyamin Netanyahou et son cabinet étaient tellement occupés à désigner leurs propres citoyens comme des ennemis …. Ils ont confondu les pathogènes avec les bonnes protéines. Les régimes autoritaires sont des maladies auto-immunes politiques. Ils traitent les citoyens qui défendent la démocratie comme des agents pathogènes étrangers, c’est-à-dire comme un danger public. Ces régimes veulent tellement se protéger qu’ils finissent par s’attaquer eux-mêmes. ... Un symptôme de la maladie auto-immune d’Israël. », écrit Eva Illouz, la sociologue franco-israélienne dans une tribune publiée dans Le Monde.
Le 24 mars, le ministre de l’éducation israélien, Yoav Kisch, s’était opposé à ce que le prestigieux prix Israël [remis à des personnalités ou à des organisations ayant marqué l’année sur le plan culturel ou scientifique] soit attribué à cette sociologue franco-israélienne, en raison de ses positions critiques envers le régime sioniste.
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