Lors de la clôture du sommet des présidents d’universités et facultés de médecine du pays, tenue ce vendredi matin, Pezeshkian a présenté les efforts du gouvernement pour renforcer le pouvoir d’achat des citoyens et corriger les déséquilibres énergétiques, deux priorités majeures de son administration. Il a affirmé que la coopération et la participation du peuple étaient essentielles pour surmonter toutes les difficultés.
Il a insisté sur le fait que, par la participation populaire, une coordination étendue et des liens solides, l’ensemble des problèmes pourra être résolu.
Une diplomatie active et un refus de la guerre
Pezeshkian a souligné que le gouvernement mène une diplomatie active pour résoudre les crises régionales et internationales. Il a affirmé :
> « Non seulement nous ne cherchons pas la guerre, mais nous faisons tout pour résoudre les conflits. L’Iran est une victime du terrorisme : l’histoire témoigne de l’assassinat de plus de 25 000 de nos citoyens, intellectuels et scientifiques dans les rues. »
Il a désigné le régime sioniste comme l’acteur principal du terrorisme mondial, et a poursuivi :
> « Ce régime pratique le terrorisme ouvertement, avec tous les moyens technologiques à sa disposition. Il agit en toute impunité, tandis que certains pays continuent de le soutenir tout en parlant de droits de l’homme ! Or, si l’on écoute simplement la voix de la conscience, ces actes relèvent clairement du génocide. »
Deux poids, deux mesures sur les droits de l’homme
Le président a condamné l’hypocrisie de certains pays : > « Un régime peut assassiner impunément, mais s’il se passe le moindre événement en Iran, ils mobilisent la planète entière au nom des droits humains. Certes, nous avons des problèmes internes, mais nous œuvrons avec sincérité pour les résoudre et garantir le bien-être de notre peuple. Ce sommet dans le domaine de la santé en est une preuve manifeste. »
Il a ajouté : « Si les gouvernements du monde islamique faisaient preuve de fermeté, jamais de telles atrocités ne seraient commises. Le niveau de brutalité et d’agression actuel est inacceptable pour toute conscience humaine. »
La santé publique : une responsabilité globale
Le président a déclaré que la santé ne se limite pas aux soins médicaux, mais englobe également les facteurs sociaux, les difficultés économiques, les tensions psychologiques et mentales. Il a affirmé : « Nous sommes responsables de la santé de la population. Cela implique de gérer et de réformer tous les facteurs qui perturbent la vie des citoyens. »
Il a appelé à une mobilisation générale pour résoudre les problèmes du peuple, en affirmant que cette opportunité de servir devait être pleinement saisie.
Appel à dépasser les égoïsmes et unir les efforts
Pezeshkian a précisé : « Toutes les querelles actuelles viennent de notre égo. Il faut surmonter cela, unir nos forces pour le bien du peuple. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses. »
Il a rappelé que le gouvernement devait répondre à la détresse physique, mentale, psychologique et économique de la population, et a encouragé les acteurs de la santé à ne pas rester confinés dans leurs bureaux, mais à agir concrètement sur le terrain.
Ne compter que sur le peuple
Il a réaffirmé : « Il ne faut compter que sur notre peuple. Espérer le soutien d’autrui nous mènera à l’échec. Seule une participation populaire active permettra de résoudre les problèmes. »
Le président a proposé la création de cellules locales regroupant ONG, bienfaiteurs, institutions sociales et comités d’aide, coordonnées par les gouverneurs, pour agir de manière unifiée et éviter les redondances, afin que personne — malade ou en difficulté économique — ne soit privé de soutien.
En conclusion, il a déclaré : « Si notre objectif est clair, rien ne peut nous arrêter. La passion de servir rend supportables toutes les épreuves. Nous devons faire tout notre possible pour garantir la santé, la dignité et la fierté de notre nation. »
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