Selon le correspondant spécial d’IRNA, Seyyed Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères, a répondu à cette question samedi 19 avril (30 Farvardin), à l’issue du deuxième cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, qui s’est tenu à l’ambassade d’Oman à Rome.
Araghchi a indiqué que dans un éventuel accord, l’AIEA aurait naturellement un rôle clé à jouer, puisque cette institution est chargée de la vérification et du suivi des engagements de l’Iran en matière nucléaire. « Nous ne reconnaissons aucun autre organisme pour cette mission », a-t-il précisé.
Il a poursuivi en expliquant que même si l’Agence n’est pas encore officiellement impliquée dans les discussions, ses avis techniques peuvent parfois s’avérer utiles au cours des négociations. « Par le passé, nous avons invité des experts de l’AIEA ou consulté directement son directeur général », a-t-il ajouté.
Il a précisé que Rafael Grossi s’est rendu à Rome à son initiative pour rencontrer des responsables italiens et aurait également eu un entretien avec Steve Witkoff, l’émissaire américain. Araghchi a affirmé que le fait que Grossi soit informé du processus est positif : « Je l’ai rencontré récemment à Téhéran ; sinon, j’aurais probablement aussi eu un entretien avec lui ici à Rome ».
En conclusion, Araghchi a réaffirmé que l’AIEA jouera un rôle important dans le processus, mais que, pour l’instant, sa participation directe n’est pas encore nécessaire.
Selon IRNA, le deuxième cycle de négociations indirectes entre la délégation iranienne dirigée par Seyyed Abbas Araghchi et la délégation américaine dirigée par Steve Witkoff s’est achevé, les deux parties ayant quitté l’ambassade d’Oman à Rome peu auparavant. Araghchi était arrivé à Rome vendredi soir à la tête d’une délégation politique et juridique pour ce deuxième tour de pourparlers. Le premier round avait eu lieu samedi dernier (12 avril) à Mascate, la capitale omanaise.
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