Message de condoléances du président iranien Massoud Pezeshkian suite à la disparition du pape François : « L'un des points forts de sa vie a été sa position humanitaire contre les comportements inhumains dans le monde, en particulier ses positions claires condamnant le génocide du régime israélien à Gaza et son appel à la fin du massacre de femmes et d'enfants palestiniens innocents. »
Le ministère iranien de la Culture et de l'Orientation islamique, Seyyed Abbas Salehi : « La mort du pape François, une figure qui a tenté d'être un messager de paix, de tolérance et de coexistence entre les religions dans les temps turbulents de notre époque, est une occasion de réfléchir à son héritage intellectuel et spirituel. »
« Sa sagesse et sa compassion ont marqué profondément notre époque, contribuant à la promotion de la paix et de l’unité entre les nations et les confessions. Nous partageons cette douleur et exprimons notre profonde solidarité. », a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères sur sa page X.
Ghalibaf, président du parlement iranien annonce : « Le pape François était une figure emblématique de paix universelle et un promoteur du monothéisme, et il appelait le monde entier à l'amour et à la bonté. Le pape François était un pacifiste dont les actions humanitaires en faveur de la propagation de la piété, du dialogue entre les religions, d'un monde sans violence, et son soutien aux opprimés, sa position claire en faveur de la Palestine et ses critiques condamnant le massacre du peuple sans défense de Gaza par le régime israélien, resteront dans la mémoire du peuple et de ceux qui recherchent la justice. »
Ayatollah Arafi, chef des séminaires islamique d’Iran : « Le pape François était une figure éminente et influente dans le domaine du dialogue interreligieux et de la promotion de la paix et de la coexistence entre les nations. Avec une approche humaine et éthique, il a déployé des efforts précieux pour renforcer les relations entre les religions divines, en particulier l'islam et le christianisme, et pour diffuser les valeurs spirituelles et morales, prônant la justice et le rejet de l'oppression et de la tyrannie dans le monde. »
Imani Pour, président de l'Association iranienne pour la culture et les relations islamiques a écrit dans son message de condoléances : « La note envoyée par le pape François à la 12e session des rencontres du Dialogue interreligieux le 20 novembre 2024, malgré ses conditions médicales difficiles, dans lequel il avait insisté : « Sur le chemin de (coopération fraternelle) de travailler pour la dignité de tous les individus, et toutes les communautés » restera gravé à jamais dans ma mémoire et dans celle de tous mes collègues iraniens. »
Le bureau du grand ayatollah Sistani, basé en Irak, a exprimé ses profonds regrets pour le décès du pape François dans un communiqué, présentant ses condoléances aux fidèles de l'Église catholique du monde entier pour cette tragédie.
Le communiqué indique : « Le pape François disposait d'une haute position spirituelle parmi de nombreuses nations et était respecté de tous en raison de son rôle distingué dans la promotion de la paix et de la tolérance et dans l'expression de sa solidarité avec les opprimés et les opprimés du monde entier. »
Le communiqué précise également : « La rencontre historique entre le pape François et l'ayatollah Sistani à Najaf a été d'une grande importance pour les deux parties pour souligner le rôle fondamental de la foi divine. »
L’ancien président Khatami était présent en 2005 lors des funérailles du Pape Jean-Paul II. Les deux hommes se sont rencontrés en 1999.
L’ancien président iranien Rohani a rencontré le Pape François à Rome en 2016.
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