Répondant à une question sur le deuxième round de pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis, Jaberi Ansari a rappelé que ces négociations, complexes et délicates, ont débuté à Mascate sous l’égide directe du sultanat d’Oman, et que leur deuxième session s’est tenue samedi 19 avril à Rome, toujours avec l’appui d’Oman comme médiateur.
Il a souligné que malgré les doutes initiaux liés à la profondeur du contentieux entre Téhéran et Washington, les pourparlers de Mascate ont ouvert une brèche dans l’impasse diplomatique, brèche qui a été consolidée à Rome. « Ce processus a empêché l’effondrement complet des négociations », a-t-il affirmé.
Selon lui, les propos récents d’Abbas Araghchi, ancien négociateur nucléaire iranien, qui a qualifié les discussions à Rome de « bonnes et constructives », confirment cette dynamique positive.
Jaberi Ansari a néanmoins rappelé que les relations irano-américaines restent marquées par des décennies de confrontation, et que les épisodes comme la sortie unilatérale des États-Unis de l’accord nucléaire (JCPOA) ont durablement affecté la confiance entre les deux camps.
« Les discussions actuelles, bien que modestes dans leur portée, représentent une nouvelle épreuve pour la diplomatie, un test pour savoir si un terrain de compréhension minimale peut être retrouvé », a-t-il conclu.
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