23 avr. 2025, 11:26
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Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne emprisonnée en France pour son engagement pro-Palestine

Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne résidant en France, est la dernière cible de la répression du gouvernement français en raison de son soutien public aux Palestiniens de Gaza et de sa condamnation des crimes génocidaires israéliens.

Les autorités françaises ont finalement reconnu détenir une ressortissante iranienne, sur la base d’accusations douteuses concernant ses activités en ligne.

Esfandiari, 39 ans, est détenue depuis un mois et demi dans une des plus notoires prisons françaises. Pendant deux semaines, la police et la justice françaises ont empêché sa famille d’entrer en contact avec elle.

De plus, les autorités françaises ont refusé pendant un mois entier de fournir des informations détaillées au ministère iranien des Affaires étrangères, qui est intervenu à la demande de la famille.

Esfandiari a été arrêtée par la police française à Lyon le 28 février 2025 et est détenue à la maison d’arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne, au sud de Paris, depuis le 2 mars.

La maison d’arrêt de Fresnes, deuxième plus grande ville d’Europe, est tristement célèbre pour l’incarcération de criminels dangereux et pour ses conditions de détention difficiles et inhumaines.

C’était également le dernier établissement pénitentiaire en France destiné à l’utilisation de la guillotine.

Le parquet de Paris a inculpé l’universitaire iranienne d’« apologie du terrorisme », sur la base de publications sur Telegram, qui, selon le tribunal, soutenaient l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas contre le régime israélien en octobre 2023.

Les chefs d’accusation supplémentaires incluent « provocation au terrorisme en ligne, insultes fondées sur l’origine ou la religion, et refus de fournir les codes d’accès à ses comptes de réseaux sociaux » (X et Telegram).

Elle a été placée en détention provisoire à la suite d’une enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste (PNLH) le 7 novembre 2024.

Sa famille a perdu contact avec elle fin février 2025, ce qui l’a incitée à alerter les autorités iraniennes, qui ont ensuite contacté leurs homologues français.

Dans un premier temps, les autorités françaises n’ont fourni aucune explication publique, ce qui a aggravé les tensions diplomatiques. Le 12 avril 2025, elles ont finalement confirmé sa détention, invoquant son activité en ligne.

En raison du manque de transparence des autorités françaises, le contenu précis des publications Telegram d’Esfandiari n’a pas été divulgué publiquement, ce qui rend difficile l’évaluation de la légitimité des accusations portées contre elle.

Press TV

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