Au début de son intervention, Gharibabadi a souligné le rôle de la Cour internationale de Justice en tant que plus haute instance juridique des Nations Unies, déclarant que cette institution est une nouvelle fois confrontée à une épreuve historique, une épreuve dont dépend le sort d’un peuple opprimé : le peuple palestinien.
Ce haut diplomate iranien a précisé que le régime sioniste ne possède pas les éléments fondamentaux de la souveraineté étatique au regard du droit international, réaffirmant la position de principe de la République islamique d’Iran, qui ne reconnaît pas ce régime. Il a ajouté : « Nous ne reconnaissons aucune légitimité au régime sioniste et nous nous concentrons sur la dénonciation de ses crimes flagrants dans les territoires occupés, en particulier dans la bande de Gaza. »
Gharibabadi a ensuite procédé à un examen détaillé des différentes violations des droits de l’homme commises par le régime sioniste, en déclarant :
Droit à la vie : « Les massacres massifs de civils, en particulier d’enfants et de femmes, constituent une violation manifeste du droit à la vie. »
Droit à l’eau potable : « La destruction des réseaux d’approvisionnement en eau et l’interruption des sources hydriques ont plongé la population de Gaza dans une grave crise de l’eau, entraînant la propagation de maladies infectieuses telles que l’hépatite A. »
Droit à l’alimentation : « Selon les rapports officiels des Nations Unies, la famine et le risque de mort collective par la faim à Gaza sont une menace très réelle. »
Droit à la santé : « La destruction délibérée des hôpitaux et des centres de santé, ainsi que le ciblage du personnel médical, ont conduit le système de santé au bord de l’effondrement total. »
Il a souligné que toutes ces violations ne constituent pas seulement des infractions au droit international humanitaire, mais relèvent clairement de crimes contre l’humanité.
Dans la partie finale de son discours, le vice-ministre des Affaires étrangères s’est appuyé sur l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice en 2004 concernant le mur de séparation, pour affirmer que tous les États et institutions internationales sont tenus de cesser toute forme d’aide au régime occupant et de s’efforcer activement de mettre fin à la situation illégale qui prévaut en Palestine.
Il a souligné : « Le fait de ne pas garantir un accès immédiat et sans entrave de la population palestinienne à l’aide humanitaire constitue une violation manifeste des obligations internationales des États en matière de prévention du génocide. »
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