Le sénateur républicain Tom Cotton a déclaré lors d'une interview : « Un bon accord est celui qui bloque toute voie pour l'Iran vers l'obtention de la bombe nucléaire ; un accord qui inclut l'élimination complète de l'uranium hautement enrichi et de ses centrifugeuses avancées. L'Iran n'a pas besoin de centrifugeuses avancées ni d'uranium hautement enrichi pour disposer d'une énergie nucléaire civile. Quelques dizaines de pays dans le monde disposent d'une énergie nucléaire civile, mais n'enrichissent pas leur uranium. »
Cotton a une longue histoire dans les positions iranophobes, dans les exigences maximales contre l’Iran, et dans l’opposition contre les négociations avec Téhéran et même dans l’appel à la guerre. Il y a deux semaines à peine, il osait même de menacer l’Iran : « La seule solution est que l’Iran démantèle complètement son programme ; sinon, nous devons le faire à leur place. »
En fait, l’insistance sur le fait que Trump ne devrait accepter qu’un accord conduisant au démantèlement complet du programme nucléaire iranien est la principale position du groupe anti-iranien depuis le début des négociations il y a quelques semaines.
Nous pouvons noter aussi l’exemple de Mike Waltz. Le renvoi de ce conseiller à la sécurité nationale, est peut-être le signe d’une méfiance grandissante de Donald Trump vis-à-vis des néoconservateurs bellicistes et interventionnistes, souligne le Courrier international qui décrit ce faucon américain d’“idéologiquement” décalé par rapport à l’administration, défendant “une vision belliciste” sur l’Iran.
En novembre 2024, le ministre iranien des Affaires étrangères avait annoncé cette situation dans son analyse sur certaines nominations radicales du président élu américain : « Lors du premier mandat de M. Trump au début de l’administration [en 2016], certaines personnes aux caractéristiques des personnes actuellement nommées ont été choisies, mais ils ont été changés en peu de temps. L’une des caractéristiques de l’administration passée de M. Trump était peut-être son aspect imprévisible. Rien n’était permanent et il y avait des changements constants qui ont amené le monde à considérer M. Trump entièrement avec méfiance. »
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