Shawan Jabarin a déclaré que, après plus de 60 jours de siège intensif, de famine planifiée, d’empêchement d’entrée de l’aide humanitaire et de fermeture totale des points de passage, Gaza vit une catastrophe humanitaire sans précédent.
Il a ajouté : «Cette période désastreuse a transformé Gaza en un enfer, dans un contexte d’effondrement total des services de santé et des services humanitaires, ainsi que de la détérioration croissante des conditions de vie des habitants.»
Jabarin a poursuivi : «L’interdiction de l’entrée des denrées alimentaires, du matériel médical, du carburant et de la farine a accentué les souffrances des habitants. Ces derniers vivent dans des conditions catastrophiques. Le spectre de la faim plane, au point que des milliers de civils s’effondrent, incapables de subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens pendant plusieurs jours.»
Le directeur de l'institut palestinien Al-Haq a fortement mis en garde contre la poursuite de ces politiques, qui entraîneront la mort de milliers de civils – notamment des enfants, des malades, des personnes âgées et des femmes enceintes – si aucune action immédiate n’est entreprise pour mettre fin à cette situation.
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