Araghchi a quitté Téhéran aux premières heures de vendredi pour rencontrer l'envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, dans la capitale italienne, avec la médiation du ministre des affaires étrangères d'Oman, Sayyid Badr al-Busaidi.
Le ministre iranien des affaires étrangères est accompagné d'une délégation de haut rang composée d'experts juridiques, politiques, bancaires et financiers.
Le vice-ministre des affaires étrangères chargé des affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi, le vice-ministre des affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, et un certain nombre d'autres diplomates et experts figuraient parmi les membres de la délégation accompagnant Araghchi.
Avant son départ, Araghchi a réitéré la détermination de la République islamique à poursuivre son programme d'enrichissement de l'uranium et a souligné qu'il n'y aurait pas d'accord si les États-Unis s'en tenaient à une demande excessive visant à réduire à zéro le droit légitime de l'Iran à enrichir de l'uranium.
« Le président iranien s'apprête à se rendre à Rome pour un cinquième cycle de négociations indirectes avec les États-Unis. Trouver la voie d'un accord n'est pas sorcier : Zéro arme nucléaire = nous avons un accord. Zéro enrichissement = nous n'avons pas d'accord », a écrit M. Araghchi sur X.
« Il est temps de décider... », a-t-il ajouté
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