En visite dans cette entreprise privée innovante, Hassan Salarieh, président de l’Agence spatiale iranienne, a souligné l’importance de soutenir le secteur privé : « Le domaine des satellites d’observation a connu un bond important l’an dernier grâce à un premier lancement confié à une entreprise privée. Jusqu’à présent, la fabrication des satellites reposait principalement sur les capacités des institutions publiques et gouvernementales. »
Il a précisé qu’un premier contrat d’acquisition d’images satellitaires avec Omid-e-Faza avait été conclu. Le premier satellite a été lancé avec succès, et un second modèle, amélioré à la lumière de l’expérience acquise, a été conçu avec des ajustements au niveau de la stabilisation, de la prise d’images, des communications et des algorithmes embarqués.
« Ce nouveau satellite sera totalement assemblé d’ici un ou deux mois et entrera en file d’attente pour le lancement », a ajouté Salarieh.
Hossein Shahabi, PDG d’Omid-e-Faza, a indiqué que le satellite Hodhod (lancé précédemment) avait rempli près de 100 % de ses objectifs, tandis que le premier Kowsar avait atteint environ 50 % de ses missions.
« Le modèle amélioré de Kowsar, qui sera bientôt lancé, combine les missions des satellites Kowsar 1 et Hodhod : il assure à la fois l’observation de la Terre (télédétection) et la connectivité pour l’Internet des objets (IoT). Les problèmes techniques rencontrés lors du précédent lancement ont été résolus, et les tests réalisés jusqu’ici montrent que nous atteignons les performances techniques visées. »
Shahabi a conclu : « Nous espérons finaliser les tests restants dans le temps imparti et réussir un lancement encore plus performant que celui de l’année passée. »
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