Ismaïl Baghaï, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré vendredi 28 mai que l’accusation portée par le service de renseignement autrichien, remettant en cause la nature pacifique du programme nucléaire iranien, est une allégation mensongère et infondée, élaborée uniquement dans le but de créer une campagne médiatique contre la République islamique d’Iran ; elle est donc dénuée de toute validité et de toute crédibilité.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en rappelant que l’Iran est membre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et que son programme nucléaire fait l’objet des inspections les plus strictes de la part de l’Agence internationale de l’énergie atomique, a estimé que l’action du service de renseignement autrichien contribue à discréditer cette agence.
Il a souligné que, contrairement à l’Autriche et à certains autres pays européens qui, de manière hypocrite, gardent le silence face à l’armement du régime sioniste en armes de destruction massive et, par leur soutien total à ce régime génocidaire et occupant, empêchent la réalisation d’un Moyen-Orient exempt d’armes de destruction massive, l’Iran s’oppose fermement aux armes nucléaires et à toutes autres armes de destruction massive, et reste un initiateur et un défenseur constant de l’idée de débarrasser l’Asie de l’Ouest de telles armes.
Baghaï, en condamnant la désinformation propagée par le service de renseignement autrichien, a demandé une explication officielle du gouvernement autrichien concernant ce comportement irresponsable, provocateur et nuisible de la part d’une institution officielle de ce pays.
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