L’Iran doit agir, par une diplomatie active, pour réformer les forces de maintien de la paix

Téhéran – IRNA – Le général de brigade Nasser Arasteh, adjoint du groupe de conseillers militaires du commandement général des forces armées de la République islamique d'Iran, a déclaré ce dimanche que la RII, en tant que puissance régionale et internationale influente, doit utiliser une diplomatie active et une présence ferme dans les forums mondiaux pour réformer la structure des forces de maintien de la paix, améliorer leurs missions et défendre les droits de ses propres forces.

Lors de la première conférence à l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus, tenue ce dimanche 1er juin au Centre international des conférences de l’IRIB, le général Arasteh a rappelé l’historique des forces de maintien de la paix de l’ONU depuis 1948. Il a indiqué que plus d’un million de personnes issues de 125 pays ont participé à environ 70 missions de paix, et que selon les chiffres, environ 4 400 d’entre elles ont perdu la vie, dont 57 rien que l’année dernière dans des zones de conflit.

Déplorant les échecs historiques de ces forces à remplir leurs missions, il a cité des cas tels que le Liban, la Bosnie et l’Ouganda, où des catastrophes humaines majeures se sont produites malgré leur présence. « En Bosnie, par exemple, plus de 8 000 personnes ont été massacrées en quatre jours sous les yeux des forces de l’ONU, dans une tragédie orchestrée avec la complicité des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France. »

Selon lui, ces échecs ne sont pas uniquement dus à des faiblesses opérationnelles mais à l’inaction de l’ONU et à son incapacité à défendre ses propres troupes. « Pourquoi des soldats envoyés pour préserver la paix doivent-ils être tués sans que le Conseil de sécurité ou l’ONU n’intervienne fermement ? »

Le général Arasteh a insisté sur la vulnérabilité des Casques bleus, en particulier au Moyen-Orient, où ils sont délibérément pris pour cible par le régime sioniste sans réaction internationale. « Leur arme ne sert qu’à l’autodéfense, mais aucune protection réelle ne leur est offerte. »

Il a également évoqué le cas d’Haïti, où l’épidémie de choléra avait pour origine les égouts mal gérés d’une base des forces de l’ONU. « De tels incidents nécessitent une véritable reddition de comptes. L’ONU doit fermement s’engager dans une réforme structurelle et opérationnelle de ses missions de paix. »

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