Lors de la première conférence à l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus, tenue ce dimanche 1er juin au Centre international des conférences de l’IRIB, le général Arasteh a rappelé l’historique des forces de maintien de la paix de l’ONU depuis 1948. Il a indiqué que plus d’un million de personnes issues de 125 pays ont participé à environ 70 missions de paix, et que selon les chiffres, environ 4 400 d’entre elles ont perdu la vie, dont 57 rien que l’année dernière dans des zones de conflit.
Déplorant les échecs historiques de ces forces à remplir leurs missions, il a cité des cas tels que le Liban, la Bosnie et l’Ouganda, où des catastrophes humaines majeures se sont produites malgré leur présence. « En Bosnie, par exemple, plus de 8 000 personnes ont été massacrées en quatre jours sous les yeux des forces de l’ONU, dans une tragédie orchestrée avec la complicité des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France. »
Selon lui, ces échecs ne sont pas uniquement dus à des faiblesses opérationnelles mais à l’inaction de l’ONU et à son incapacité à défendre ses propres troupes. « Pourquoi des soldats envoyés pour préserver la paix doivent-ils être tués sans que le Conseil de sécurité ou l’ONU n’intervienne fermement ? »
Le général Arasteh a insisté sur la vulnérabilité des Casques bleus, en particulier au Moyen-Orient, où ils sont délibérément pris pour cible par le régime sioniste sans réaction internationale. « Leur arme ne sert qu’à l’autodéfense, mais aucune protection réelle ne leur est offerte. »
Il a également évoqué le cas d’Haïti, où l’épidémie de choléra avait pour origine les égouts mal gérés d’une base des forces de l’ONU. « De tels incidents nécessitent une véritable reddition de comptes. L’ONU doit fermement s’engager dans une réforme structurelle et opérationnelle de ses missions de paix. »
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