Le vice-ministre des affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, dans un message publié mardi sur son compte X, à la suite d'un rapport de l'AIEA motivé par des considérations politiques concernant le programme nucléaire pacifique de Téhéran, a noté
« Toute action politiquement motivée de la part de certains gouvernements au sein du Conseil des gouverneurs concernant deux problèmes présumés non prouvés datant d'il y a plus de vingt ans pourrait, malgré la politique de principe de l'Iran, poser de sérieux problèmes pour la poursuite de la coopération entre l'Iran et l'Agence en ce qui concerne les activités actuelles de l'Iran ».
« Jusqu'à présent, l'Iran n'a apporté aucun changement à l'accès de l'Agence basé sur les obligations de garanties suite à la suspension des engagements des autres parties dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien, connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA) », a-t-il ajouté, »mais cette situation ne peut pas durer. »
M. Gharibabadi a également indiqué qu'il avait tenu des réunions séparées avec les ambassadeurs des 17 États membres du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, puis avec les ambassadeurs de la Russie et de la Chine, et enfin avec les ambassadeurs de l'Allemagne, du Royaume-Uni et de la France, et qu'il avait répondu aux questions soulevées par ces derniers.
« Lors de ces réunions, j'ai souligné que l'Iran est un membre engagé du traité de non-prolifération (TNP), qu'il met en œuvre l'accord de garanties généralisées et qu'il coopère largement avec l'agence afin de remplir les obligations qui lui incombent en vertu de cet accord », a-t-il déclaré.
M. Gharibabadi a en outre exprimé l'espoir que les membres du Conseil des gouverneurs de l'AIEA adoptent une approche constructive et s'opposent à toute action politique susceptible de perturber le maintien et le développement de la coopération entre l'Iran et l'agence.
M. Gharibabadi a rejeté le rapport, affirmant qu'il était basé sur « une série de données fabriquées fournies par le régime sioniste » datant de plus de deux décennies.
Toutes les accusations concernant les activités nucléaires passées de l'Iran ont pris fin en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a officiellement approuvé l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (JCPOA), a ajouté M. Gharibabadi.
M. Gharibabadi a également fait remarquer que le rapport de l'organe de surveillance nucléaire de l'ONU soulève une fois de plus de vieilles « questions non fondées » destinées à « une nouvelle exploitation politique contre l'Iran ».
Il a également souligné que l'AIEA, sous la pression politique de certains États, s'est transformée en outil de pression contre la République islamique.
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