Selon le correspondant de l'IRNA à New York, Madjid Takht-Ravanchi a déclaré lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la question de la réforme du Conseil de sécurité: "Cet organe est confronté à une crise de légitimité et de crédibilité en raison de ses performances médiocres, de sa passivité et dans certains cas illégale et extralégale."
Le haut diplomate iranien a poursuivi: "Le Conseil de sécurité est largement dominé par les pays occidentaux, et abusé par certains membres permanents. Le Conseil de sécurité est également antidémocratique en raison de la faible présence des pays en développement parmi ses membres."
Le représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies a également critiqué l'utilisation extensive et rapide par le Conseil de sécurité de ses pouvoirs en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, surtout dans le cas de l'imposition de sanctions.
"Les sanctions présente une approche irréfléchie dont l'efficacité et la légitimité morale sont sérieusement remises en question en ciblant les groupes vulnérables dans les pays cibles.", a ajouté Takht-Ravanchi.
"Les méthodes de travail du Conseil de sécurité doivent être reformées. Le Conseil de sécurité doit respecter des lois internationales, agir conformément à la charte de l'ONU et être responsable de ses actions et ses décisions.", a souligné le représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies.