Téhéran (IRNA)- La traduction en persan de l'essai "De la poésie dramatique" de Denis Diderot, grand philosophe français du siècle des Lumières a été publiée par les Éditions iraniennes Rouzbahan.

L'essai "De la poésie dramatique" de Denis Diderot a été traduit en persan par Parviz AhmadiNejad. Cette traduction persanophone, est accompagnée d'une préface de 46 pages sur la vie et les pensées de Diderot, grand penseur et encyclopédiste français du XVIIIe siècle. Ce livre en 188 pages a été publié par les Éditions Rouzbahan.

"De la poésie dramatique" est publié en novembre 1758. Il se compose de vingt-deux chapitres consacrés à tout ce qui touche au théâtre dans ses aspects les plus variés. Ainsi, Diderot étudie d'abord les genres (comédie sérieuse, drame moral, drame philosophique, drame burlesque) puis les problèmes de plan, de dialogue, d'exposition. Il envisage le découpage en actes et en scènes, le ton, les
mœurs, s'intéresse aux costumes et aux décors, à la pantomime. Le dernier chapitre est consacré aux « Auteurs » et aux « Critiques ». Le passage consacré à l'inspiration se situe dans le chapitre XVIII intitulé « Des mœurs », chapitre dans lequel Diderot analyse les relations entre les mœurs d'un pays et la nature de ses créations poétiques (le terme « poétique » étant à prendre dans le sens très large de création esthétique).

Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique littéraire et traducteur.


Diderot est reconnu pour son érudition et son esprit critique. Il laisse son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est essayé : il pose les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionne le roman avec "Jacques le fataliste", invente la critique à travers ses "Salons" et supervise la rédaction d'un des ouvrages les plus marquants de son siècle, la célèbre "Encyclopédie". En philosophie également, Diderot se démarque en proposant plus de matière à un raisonnement autonome du lecteur plutôt qu'un système complet, fermé et rigide.


Mal connu de ses contemporains, tenu éloigné des polémiques de son temps, peu enclin à la vie des salons et mal reçu par la Révolution, Diderot devra attendre la fin du XIXe siècle pour recevoir enfin tout l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle il avait placé une partie de ses espoirs.

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