Reza Nadjafi, vice-ministre par intérim des Affaires juridiques et internationales du ministère des Affaires étrangères, a ajouté mardi en heure locale en commémoration de la Journée internationale pour l'abolition des armes nucléaires à New York : « La neutralisation de la menace de ces armes est une responsabilité politique et morale de tous les gouvernements en général et des puissances nucléaires en particulier. »
Appréciant la réunion, le haut diplomate iranien a décrit l'occasion comme une opportunité de renouveler le Pacte mondial pour poursuivre la destruction complète des armes nucléaires comme une priorité objective, et a déclaré que la République islamique d'Iran rejette fermement la préservation, le stockage, le développement, l'utilisation des armes nucléaires à l'échelle mondiale et régionale.
« Nous continuons de voir que des puissances nucléaires et certains de leurs alliés s'appuient sur la dissuasion nucléaire. Leurs plans de modernisation et de renforcement de leurs arsenaux nucléaires constituent une violation flagrante de l'esprit et des dispositions du Traité de non-prolifération nucléaire.», a déclaré Nadjafi.
« Le rejet des négociations sur le désarmement nucléaire est contraire à leur engagement explicite au titre de l'article 6 du traité de la non-prolifération des armes nucléaires. Les États-Unis sont responsables de l'impasse dans les négociations pertinentes. Nous voulons que les puissances nucléaires respectent leurs obligations internationales et les remplissent dans les plus brefs délais. », a souligné le représentant de la République islamique d'Iran à cette réunion.
Dans une autre partie de son discours, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères par intérim chargé des affaires juridiques et internationales a déclaré que la première priorité de la prochaine conférence d'examen de ce traité devrait être de prendre une décision objective sur le désarmement nucléaire et, à cet égard, nous soutenons pleinement la position du Mouvement des Non-alignés pour définir une convention exhaustive pour la non-prolifération des armes nucléaires.
Nadjafi a souligné que l'Iran met l'accent sur l'importance de la mise en œuvre de la résolution de 1995 de la Conférence de la révision au Moyen-Orient et considère les armes nucléaires du régime sioniste comme une menace pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient et au-delà de cette région, ce qui empêche la réalisation d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient.
Ce haut responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a ajouté : « La communauté internationale doit insister sur l'adhésion inconditionnelle du régime sioniste au Traité de la non-prolifération (NPT) en tant que membre non nucléaire et l’acceptation des garanties généralisées de l'AIEA. »
Nadjafi, tout en rendant hommage aux victimes des armes nucléaires, a déclaré que la seule façon de s'assurer que ces armes ne sont pas utilisées est de les détruire complètement.
En réponse aux accusations sans fondement du ministre saoudien des Affaires étrangères concernant le programme nucléaire de l'Iran, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales a déclaré : « Les activités nucléaires saoudiennes doivent être transparentes et sous les auspices de l'Agence internationale de l'énergie atomique dans le cadre du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Toute coopération internationale avec l'Arabie saoudite devrait être suspendue si la demande de l'AIEA n'est pas satisfaite. »