Selon l'IRNA, citant Yonhap, les fonds iraniens gelés dans deux banques sud-coréennes à cause des sanctions extraterritoriales imposées par les Etats-Unis est un point d'achoppement majeur dans les relations bilatérales.
L'Iran dispose de plus de 7 milliards de dollars de fonds gelés dans deux banques sud-coréennes, qui servaient aux expéditions de pétrole, à la Banque industrielle de Corée (IBK) et Woori Bank, en raison des sanctions américaines, affirme la source.
Alors que les négociations pour relancer l'accord nucléaire de 2015 à Vienne entrent dans une phase importante et que les responsables iraniens appellent à la levée des sanctions pour parvenir à un accord visant à sauver le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais), la question des avoirs iraniens dans les banques coréennes a été reconsidérée.
La semaine dernière Séoul a utilisé des fonds gelés iraniens pour régler les impayés de Téhéran aux budgets des Nations Unies.
La Corée du Sud a utilisé 18 millions de dollars (un peu moins de 16 millions d’euros) de fonds iraniens gelés pour régler les impayés (toujours à cause des sanctions US) de Téhéran aux budgets de l’Organisation des Nations unies , a annoncé, dimanche 23 janvier, Séoul, ce qui a permis à l’Iran de récupérer rapidement son droit de vote aux Nations unies.
L'Iran, qui possède les quatrièmes plus grandes réserves de pétrole au monde, a été l'un des principaux fournisseurs de pétrole à la Corée du Sud. En retour, il importait depuis ce pays de l’Asie de l’Est, des équipements industriels, des appareils électroménagers et des pièces automobiles.
En 2017, la Corée du Sud a importé pour 7,8 milliards de dollars de pétrole depuis l’Iran qui restent toujours impayés. Depuis 2019, sous prétexte de sanctions américaines, Séoul cesse d'acheter du pétrole à l'Iran.