Selon l'IRNA, l'ayatollah Ebrahim Raïssi, lors d'une rencontre avec des journalistes à Mashhad jeudi soir, a ajouté : « La République islamique se sent responsable des chers frères de l'Afghanistan, contrairement aux Européens qui ne poursuivent la question de l'Afghanistan que pour leur désirs politiques. »
« Ce qui est important aujourd'hui en Afghanistan, c'est la formation d'un gouvernement inclusif dans ce pays avec la présence de tous groupes ethniques. », a-t-il déclaré.
A propos de la question des citoyens afghans vivant à Khorasan Razavi, le président a poursuivi : « L'éducation, le mode de vie et l'emploi de ces citoyens sont importants pour nous et doivent être poursuivis, nous avons donc prévu la création d'un mécanisme central en tant qu'organisation de réfugiés. Et cette organisation possède des bureaux à Khorasan Razavi et dans d'autres provinces pour suivre le travail du siège principal à Téhéran. »
« L'administration des citoyens au sein du ministère de l'Intérieur et des gouvernorats en tant qu'organisation ne suffit pas pour suivre le travail des citoyens afghans, ces chers frères sont musulmans et religieux et leurs problèmes doivent être considérés comme nos propres problèmes. », a souligné le chef du gouvernement iranien.
Peu importe les résultats des négociations, nous avons nos plans dans la gestion de l'économie nationale et nous les poursuivrons avec force
En évoquant les pourparlers de Vienne, le président Raïssi a déclaré : « Les négociations se poursuivent avec force, tout en préservant notre dignité, et nous n'avons pas quitté la table des négociations, et les principales positions de la République islamique d'Iran sont exprimées, mais nous n'avons en aucun cas lié l'économie du pays et le quotidien des gens au JCPOA et aux négociations. »
« Peu importe les résultats des négociations, nous avons nos plans dans la gestion de l'économie nationale et nous les poursuivrons avec force. », a ajouté le chef du gouvernement iranien.
« Au moment de remettre le budget au parlement, nous avons également dit que ce budget était indépendant des négociations, car nous sommes censés nous tenir debout et faire confiance à nos propres ressources. », a conclu le Dr Raïssi.