Débutée depuis le 24 février, la guerre en Ukraine semble devenir un sujet de désaccord auprès les pays occidentaux. Après les comportements pro-russes du président hongrois, les hésitations frappantes des Allemands dans l’affaire de l’embargo sur les exportations gazières de la Russie, c’est le tour des Suisses qui ont dit « Non » aux demandes des États-Unis et du Royaume-Uni pour durcir les sanctions contre Moscou.
Les autorités suisses ont refusé la demande de l’Allemagne pour transférer des armes produites sur le sol suisse à la destination de l’Ukraine.
Autrefois, Berlin a proposé d’envoyer les armes datées de l’époque soviétique stuquées dans les arsenaux de l’Allemagne de l’est vers Kiev.
La Suisse a annoncé que ce transfert d’arme vers l’Ukraine est contre la politique de neutralité de la fédération helvétique.
La France, déclarant qu’elle va transférer les canons Cesare et les lance-roquettes Milan vers le front ukrainien, s’est abstenue de dévoiler le nombre ou les détails de ce transfert d’arme qui apparaît être un geste médiatique plus qu’une décision stratégique.