Le ministère iranien des Affaires étrangères, dans un communiqué publié mardi, a indiqué que, l’évènement du 4 juillet 1982, l’anniversaire de l'enlèvement des quatre diplomates iraniens, était une violation flagrante de la Convention de Vienne (1961) sur l'immunité diplomatique et les droits de tous les diplomates.
Il y a quatre ans, le 4 juillet 1982, quatre diplomates iraniens - Ahmad Motevasselian, Seyyed Mohsen Mousavi, Taqi Rastegar Moqaddam et Kazem Akhavan - ont été enlevés par un groupe des agents du régime sioniste dans une région au Liban qui était sous l'occupation de ce régime, lit-on sur le communiqué.
Le ministère iranien, par la voix d’un communiqué, a critiqué le manque de coopération appropriée de la part de la communauté internationale et des organes des droits de l'homme pour déterminer le sort des personnes enlevées. Le régime israélien, qui n'est attaché à aucune réglementation internationale des droits de l'homme, a toujours fui sa responsabilité en raison du silence de la communauté internationale sur ses crimes, a-t-il souligné.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a renouvelé ses appels aux Nations Unies et aux organes compétents des droits de l'homme pour qu'ils poursuivent le cas de quatre diplomates iraniens enlevés au Liban en 1982 et punissent les auteurs de ce crime et tous ceux qui ont enfreint le droit diplomatique.
L’Iran, tout en saluant les efforts du Liban pour clarifier le sort des diplomates iraniens, souligne l'importance de former une commission d'enquête entre les deux pays en coopération avec les instances internationales, insiste le communiqué.
Enfin, le ministère iranien des Affaires étrangères a assuré qu'il poursuivrait ses efforts sérieux pour déterminer le sort des quatre diplomates enlevés.
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