L'occupation refuse systématiquement la visite entre les prisonniers et leurs familles. Ils risquent de perdre la vie suite à la politique et au crime de négligence médicale et le retard délibérés pris dans le suivi de leur état de santé, autrement dit, ils sont victimes d’un meurtre lent.
La négligence médicale est l'une des politiques systématiques les plus utilisées, qui a causé le martyre de plusieurs prisonniers au cours des dernières années.
Le Club des prisonniers palestiniens (non-gouvernemental) a tenu l'administration des prisons d'occupation israélienne pour "responsable du martyre du prisonnier, ainsi que du sort et de la vie de tous les prisonniers malades.
Il en a appelé à toutes les autorités concernées pour "intervenir sérieusement afin de faire cesser ce crime systématique et permanent" contre les prisonniers.
Il a exhorté à maintes reprises le monde de sortir de son silence honteux et déshonorant envers toutes les valeurs humaines.
Sur un chiffre de 4 650 prisonniers palestiniens annoncé l’an dernier par l’ONG dans les prisons israéliennes, environ 550 prisonniers palestiniens souffrent de maladies chroniques, telles que le cancer, et les pathologies affectant les reins et le cœur.
Des milliers de Palestiniens croupissant dans les geôles israéliennes doivent régulièrement recourir à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention illégale par Israël.
Beaucoup d'entre eux sont détenus derrière les barreaux sans être informés de leurs crimes dans le cadre d’une soi-disant détention administrative. Cette pratique est l'arrestation et la détention d'une personne par l'autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue ...
Les autorités pénitentiaires du régime exposent les détenus palestiniens à la torture, au harcèlement et à la répression systématiques.
Date de publication: 3 septembre 2022 - 14:39
Téhéran (IRNA)-Un prisonnier palestinien détenu dans une prison israélienne près de la ville occupée de Bethléem en Cisjordanie occupée est décédé des suites d'une négligence médicale délibérée de la part des autorités pénitentiaires. Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a condamné le drame le qualifiant de « crime » et de « violation de toutes les normes et lois humanitaires »