L’OTAN et ses membres sont non seulement restés silencieux sur les cyber-attaques contre l'infrastructure et les installations nucléaires de l'Iran, mais ont également contribué directement ou indirectement à ces actes de cyber-sabotage, de sorte qu'ils ne sont pas en mesure de porter de telles accusations contre l'Iran, lit-son sur le message de l’ambassade d’Iran à Bruxelles en réaction à déclaration anti-iranienne publiée par l'OTAN.
Le communiqué ajoute que l'OTAN et ses alliés, qui prétendent lutter contre le terrorisme international, ont fermé les yeux sur le fait qu'un groupe terroriste a trouvé refuge dans les États membres de l'OTAN et a transformé cette tournée en un quartier général opérationnel pour lancer les plus vastes opérations de sabotage contre l'Iran.
Par la suite de ce message, l’ambassade d’Iran a demandé aux États membres de l'OTAN de traduire leurs paroles en actes et de s'abstenir d'héberger ou de soutenir des groupes terroristes sur leur sol.
Jeudi, l'OTAN a publié un communiqué réitérant les accusations sans fondement contre l'Iran en lien avec la cyberattaque contre l'Albanie.
Dans son communiqué, la coalition a écrit : "Nous condamnons fermement ces attaques déstabilisatrices".
Mercredi dernier, l'Albanie a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran, sous prétexte de l'implication de l'Iran dans cet attentat.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté les allégations sans fondement formulées par le gouvernement albanais contre la République islamique d'Iran et a estimé que la décision du pays de rompre les relations politiques avec l'Iran et de présenter ces allégations sans fondement est une décision irréfléchie et peu clairvoyante dans relations internationales.