Le président Raïssi, lors d'une rencontre avec António Guterres, secrétaire général des Nations unies, jeudi soir en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, a déclaré que les Nations Unies devraient vraiment être une organisation pour les nations et non celle des puissances.
Soulignant les crises en cours dans certains pays de la région, Raïssi a noté que la résolution de chacun d'eux réside dans la formation d'un dialogue national sans aucune intervention étrangère. Il est nécessaire que l'ONU joue un rôle "plus sérieux" dans la lutte contre l'unilatéralisme, a insisté Raïssi.
L'Iran soutient l'établissement d'un dialogue régional pour résoudre les problèmes bilatéraux entre les États de la région, a-t-il également noté.
La République islamique d'Iran est l'amie de ses voisins dans les moments difficiles, a-t-il dit, tout en évoquant les mesures humanitaires de l'Iran pour accueillir les réfugiés afghans et aussi sa lutte contre le terrorisme qui était un grand danger pour la région et le monde.
Alors que l'Iran a fait preuve de sérieux dans la lutte contre le terrorisme, les États-Unis et l'OTAN ont apporté la guerre, la destruction, l'occupation et le massacre dans la région, a-t-il déclaré.
Pour sa part, Guterres a salué les mesures continues de l'Iran dans la réception des réfugiés afghans ainsi que son rôle dans le maintien de la trêve au Yémen.
Décrivant le retrait américain de l'accord sur le nucléaire de 2015 comme "non constructif", il a regretté que les sanctions anti-iraniennes n'étaient pas assouplies au milieu de la pandémie du coronavirus.
Il a exprimé le soutien de la nation unie à l'initiative de l'Iran sur la création du dialogue régional.
Confirmant les positions de la République islamique en ce qui concerne les droits de l'homme, le chef de l'ONU a déclaré que les droits de l'homme ne devraient pas être utilisés comme moyen et excuse pour mener la guerre contre les pays.