La République islamique de l’Iran est l’une des victimes majeures du terrorisme. Depuis 1979, et la victoire de la Révolution islamique, plus de 17 000 personnes civiles innocentes sont tombées en martyr ou sont gravement blessées dans les attaques terroristes. La majorité de ces crimes sont commis par le groupuscule terroristes de la MEK.
L’attentat terroriste contre le mausolée de Chahcheragh est une violation flagrante du droit international notamment la loi sur l’interdiction d’avoir recourir à la menace ou à l'emploi de la force intégrée au sein de la charte des Nations Unies.
Le paragraphe 4 de l’article 2 de la charte de l’ONU précise :
« Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
L’attentat contre le mausolée de Shahcheragh a également violé le droit à la vie garanti dans le cadre de l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Selon ce pacte, « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie. »
Le Haut Conseil iranien des droits de l’homme ajoute dans sa déclaration : « Le mutisme de la communauté internationale et surtout des pays soi-disant défenseurs des droits de l’homme face au phénomène néfaste du terrorisme et la séparation des terroristes à deux catégories du « Bon terroriste » et du « Mauvais terroriste », sont les premières et les plus importantes raisons de la propagation des crimes terroristes dans le monde entier. »
« Les Etats qui s’abstiennent face aux attenants terroristes perpétrés en Iran et ferment les yeux à l’égard du martyr de plus de 17 000 victimes innocentes iraniennes de la terreur, en en octroyant de l’immunité aux terroristes, ont transformé leur pays en un refuge sécurisé pour les terroristes et certes, ces pays sont des vrais responsables de la propagation du terrorisme dans le monde entier et ils ont un rôle majeur dans cette violation des droits internationaux. », souligne, dans sa déclaration, la structure internationale des droits de l’homme du pouvoir judiciaire de la République islamique d’Iran.