Selon l'IRNA, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein AmirAbdollahian, samedi (5 novembre), lors de la première réunion du « Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations Unies », faisant référence à la nécessité du renforcement de la coopération entre les membres de ce Groupe dans le but de lutter contre l'unilatéralisme, a déclaré : « Aujourd'hui, nous sommes réunis dans une situation où la communauté internationale est confrontée à des défis croissants sur la scène régionale et internationale. »
« L’unilatéralisme et l'affaiblissement sans précédent du multilatéralisme est en contradiction flagrante avec le droit international et ont remis en cause l'obligation de ces gouvernements à l’égard de la Charte des droits de l'homme » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Empêcher la population des pays sous sanctions de jouir de leurs droits fondamentaux n’est qu’un crime contre l'humanité et entraînera la responsabilité internationale des pays qui imposent des sanctions. »
« Toute confrontation efficace aux sanctions unilatérales nécessite la coopération et la participation de pays indépendants, qui peuvent jouer un rôle important dans la réalisation de l'objectif commun avec les nombreuses capacités dont ils disposent » a indiqué AmirAbdollahian.
Se référant au retrait unilatéral des États-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran et à la violation flagrante de la résolution des Nations Unies, Amir Abdollahian a déclaré : « Par cette action, les États-Unis ont remplacé la mise en œuvre de leurs obligations juridiques par l'anarchie et la coercition. »
Il a rappelé que la République islamique a adhéré au règlement pacifique du dossier nucléaire malgré la violation de l'engagement par l’occident, et a ajouté : « La République islamique a ouvert la voie au dialogue pour préserver l'accord. »
« L'unilatéralisme se poursuit avec de nouvelles méthodes de communication dont ses signes sont l'abus des nouvelles technologies et du cyberespace pour affaiblir des Etats et les systèmes politiques indépendants » a-t-il dit.