Téhéran (IRNA) - Les syndicats français ont interpellé Elisabeth Borne "sur la nécessité d'avancer concrètement" dans le domaine de la défense des droits des femmes en France.

Dans un courrier commun à la Première ministre, la CGT, FO, la CFTC, la FSU, Solidaires, la CFDT, l'UNSA et la CFE-CGC rappellent qu'en 2018 ont été mis en place "des référent(e)s harcèlement sexuel et agissements sexistes, une obligation de négociation sur les violences (VSS) dans les branches". 
 
Mais "cinq ans après #metoo, nous constatons que la majorité des situations restent toujours aussi difficiles à régler". Car "au lieu de suspendre, puis de sanctionner le salarié mis en cause, on continue souvent de déplacer, discréditer, voire placardiser ou licencier la victime", déplorent ces syndicats français.