Le diamant de 105,6 carats a été initialement confisqué au XIXe siècle dans la région de Gujarat par la Compagnie des Indes orientales de l'époque coloniale et amené en Grande-Bretagne, où il a fini par faire partie de la collection de la reine Victoria.
Les demandes ont augmenté en Inde pour que le magnifique diamant soit restitué. Mais le Kooh-i-Noor fait également l'objet de revendications de propriété au Pakistan et en Afghanistan. Mais le diamant appartenait à la collection d’un roi iranien de la dynastie Afcharide qui règne en Iran au XVIIIe siècle.
La polémique se déclenche alors que la restauration des objets confisqués à l’ère coloniale est devenu un sujet important dans les médias britanniques.
La restitution fait partie d'un mouvement mondial des institutions culturelles pour restituer des objets souvent volés pendant les guerres coloniales. En août, le Horniman Museum and Gardens de Londres a annoncé le transfert de 72 objets en bronze au gouvernement nigérian.
Le roi Philippe de la Belgique a rendu un masque traditionnel sacré, volé à l’époque coloniale, aux autorités congolaises lors de son déplacement à Kinshasa.
La famille royale des Pays-Bas aussi est en train d’étudier le cas de la restauration d’un trésor indonésien au gouvernement de Jakarta.
Les musées occidentaux et les collections royales des pays européens sont inondés des objets qui appartiennent aux pays colonisés. Ces objets témoignent de la civilisation et de la culture élevée des pays du sud.