Selon le reportage de l'IRNA mercredi citant la chaîne de télévision France 24, l'objectif de la grève nationale était une « France à l’arrêt », pour le mardi 7 mars, avec une mobilisation nationale contre les réformes de la loi sur les retraites avec la participation des syndicats nationaux et internationaux, des mouvements de grève généralisés. Contrairement aux précédentes mobilisations, celle-ci pourrait durer plusieurs jours.
Les données publiées par le gouvernement français indiquent : 1 200 000 personnes étaient présentes lors de la manifestation d'hier.
Selon des informations, les membres de la Confédération générale des syndicats ont décidé à l'unanimité que les grèves se poursuivent dans toutes les raffineries de la société française Total Energy. Les perturbations des trains français se poursuivront aujourd'hui.
L'agence de presse allemande (DPA) a également rapporté : « Les rues de France ont connu le plus grand nombre de manifestants mardi depuis le début des manifestations contre les réformes de la loi sur les retraites du pays ».
Selon le communiqué de la Confédération générale du travail, la voie d'acheminement du carburant vers toutes les raffineries françaises a été bloquée hier lors de la grève nationale.
France 24 a également rapporté : « Les chefs de la Confédération du travail, le plus grand syndicat de France, doivent décider ce soir des prochaines étapes.
Les syndicats ont promis que les grèves contre le projet de loi gouvernemental sur la réforme des retraites se poursuivront jusqu'à son retrait.
Partant de là, le gouvernement d'Emmanuel Macron, en présentant officiellement le projet de réforme de la loi sur les retraites, sur la base duquel l'âge de la retraite sera relevé de deux ans à 64 ans, a déclenché des protestations populaires généralisées et sans précédent dans ce pays.
Les syndicats, principal organe civil d'opposition, ont organisé de nombreux grands rassemblements et grèves nationales, qui ont été bien accueillis par les habitants des grandes et petites villes françaises.
Le secrétaire général de la CGT des électriciens et gaziers, Sébastien Ménesplier a promis « une semaine noire dans l'énergie », avec coupures ciblées, blocages, occupations, et toujours « des opérations Robin des Bois » à destination de la population. « Il faudra s'attendre à ce que ce soit beaucoup plus fort que ce qu'on a fait jusqu'à présent dès lundi soir 21 heures », a-t-il assuré ensuite, lors d'une conférence de presse.
De cette manière, les grévistes bloquent les expéditions des raffineries vers les entrepôts, mais si cette action prend trois jours ou plus, cela peut entraîner la fermeture des raffineries.