« Cette semaine, la France sera de nouveau une caricature d’elle-même. », c’est par cette phrase significative que commence Isabelle de Gaulmyn son article-phare.
« Une population empêchée de circuler ; des syndicats jurant de « mettre le pays à genoux » ; et un projet de réforme des retraites que plus personne ne comprend. », a écrit la journaliste française en décrivant la situation chaotique dans laquelle se trouve la France de l’ère de la Macronie.
Critiquant les gestes du régime français, avant et après la proposition du projet de loi sur la réforme des retraites, Isabelle de Gaulmyn a précisé : « Il faut bien reconnaître une grande maladresse dans la manière dont le gouvernement a vendu sa réforme, présentée plus comme une mesure comptable qu’un vrai projet de société. La course en avant pour obtenir l’assentiment de la droite au Parlement a largement dénaturé le texte, devenu peu compréhensible, avec au bout du compte un retour financier limité. »
« Et le dialogue social, une fois de plus, a explosé sur l’absence de volonté d’entente, chacun étant persuadé que l’autre est dans l’erreur, ce qui n’est pas le meilleur moyen de travailler pour le bien commun. », a observé la journaliste de La Croix en alarmant la perte de la culture du dialogue dans la société française.
La France « manifeste une incapacité inquiétante à faire des réformes avec un certain niveau de consensus. Que le texte sur la retraite passe ou échoue, il restera des traces durables de ces semaines d’affrontement. Est-ce une fatalité ? », se demande la rédactrice en chef de LA Croix.
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