Éric Laurent et Catherine Graciet, deux journalistes français, collectent des informations pour faire un livre d’investigation contre la Tyrannie et la corruption de la cour royale au Maroc. Une fois, leur enquête est réalisée, en 2015, ces deux journalistes connectent les entourages du roi en vue d’orchestrer un chantage. Demander deux millions d’euros en vue de ne pas publier le livre.
Le cabinet du roi rapporte cette proposition des journalistes à la police française. Une mise en scène est établie pour piéger les deux journalistes qui seront arrêtés à Paris.
Eric Laurent et Catherine Graciet, poursuivis en France pour extorsion et chantage, ont été condamnés chacun à 12 mois de prison et 10 000 euros d'amende.
Cette affaire crée une polémique sur la perte de la conscience professionnelle dans le métier du journalisme en France de nos jours.
Cette tache noire restera dans la mémoire collective des activistes médiatiques dans le monde entier.
Eric Laurent, ancien correspondant de "Radio France" et du magazine "Le Figaro" et auteur de plusieurs livres, aujourd'hui âgé de 75 ans, a reconnu, devant le tribunal correctionnel de Paris, une "erreur morale", car, selon lui, il "a accepté d'être impliqué dans cette affaire".
Mais l'affaire de Laurent est édifiante pour les autres journalistes d'investigation qui sont perturbés par les réseaux du lobbying dans les médias français.