Nasrallah, s’exprimant lors d'une cérémonie en commémoration de l'un des dirigeants fondateurs du Hezbollah, Hussein al-Shami, à Dahiyeh, dans le sud de la capitale libanaise, Beyrouth, mercredi, a souligné la situation économique au Liban, déclarant : « Au milieu des conditions économiques et de vie difficiles et de l'augmentation du taux du dollar, l'État ne peut pas rester les bras croisés.
« Il y a des mesures qui doivent être prises et qui peuvent atténuer. Nous avons toujours exhorté à donner la priorité aux discussions économiques plutôt qu'aux différends politiques et à nous réunir pour établir une table de dialogue, non pas pour un gain politique, mais pour sauver notre économie en difficulté et améliorer les moyens de subsistance de notre peuple. »
«Il n'y a absolument aucune justification pour ne pas appeler à une table de dialogue pour sortir de la crise économique. Pour sauver la situation et la livre, il faut un véritable plan multidimensionnel global, mais je n'ai aucune idée de quand il sortira », a ajouté le secrétaire général du mouvement Hezbollah.
Nasrallah a poursuivi : « Aujourd’hui, toute la région du golfe Persique se dirige vers l'est. L'Arabie saoudite a invité le président chinois à Riyad et lui a organisé trois sommets, et les chiffres indiquent le début d'investissements d'une valeur de centaines de millions de dollars. Pourquoi y a-t-il tant de peur et de lenteur au Liban ? Cette question ne relève pas seulement de la responsabilité du Premier ministre, mais aussi des forces politiques. Les turbulences bancaires aux États-Unis font désormais partie de la pointe de l'iceberg. Nous renouvelons l'appel à la coopération, à la solidarité et à la compassion entre les peuples.»