L’activiste franco-palestinien Salah Hamouri a tenu une réunion avec les sénateurs de la commission des affaires sociales du Sénat français, les représentants de l’Assemblée nationale et les Eurodéputés membres du Parlement européen.
La sénatrice Raymonde Poncet Monge, présidente de la commission des affaires sociales et de la délégation aux droits des femmes du Sénat français, a expliqué, sur sa page Twitter, ladite réunion sur la pénible condition des prisonniers palestiniens.
« Salah Hamouri a été emprisonné maintes fois -10 ans en tout- et a mené une grève de la faim fin 2022, dans des conditions inhumaines. Lui qui mène un combat pour avoir le droit de vivre à Jérusalem s’étant vu retirer arbitrairement sa carte de résident, le 18 décembre dernier, pour des raisons politiques. Lui qui appelle à défendre la liberté d’expression en France. », a déclaré Raymonde Poncet Monge.
« Selon Salah Hamouri, quand un prisonnier tombe malade « c’est le début de la fin de sa vie ». De plus, l’acharnement de la force occupante se poursuit jusque dans la mort puisqu’Israël refuse de rendre les corps des prisonniers morts aux familles jusqu’à la fin de leur peine. », a rapporté la sénatrice française.
« Il y a donc des cimetières « à numéros ». Un tel niveau d’inhumanité, de perversité, défie l'entendement ? Israël oppresse, emprisonne et poursuit les Palestiniens dans la vie comme dans la mort. », a annoncé la sénatrice française.
« Nous devons multiplier les initiatives qui permettent de ne pas silencier la cause palestinienne. Il est grand temps de manifester notre résistance devant les tentatives de stigmatisation du combat pour les droits des Palestiniennes et des Palestiniens. Mais aussi d'exiger des sanctions contre le [régime] israélien. L'impunité encourage l'escalade contre les droits en Palestine. « Manifestation de la présence » : C’est ainsi que l’armée israélienne nomme la politique qu’elle mène vis-à-vis des Palestiniens. », a ajouté la sénatrice française.
Les activistes juifs anti-sionistes aussi étaient présents lors de cette réunion. Yehuda Shaul, membre fondateur et directeur de Breaking the Silence, association qui lutte contre l’occupation israélienne, a expliqué que cette politique est censée donner à la Palestine « le sentiment que, quoi qu’il advienne, qu’il pleuve, vente ou fasse grand beau, ils sont tous en permanence sous contrôle. », selon la sénatrice française.
« Nous dénonçons l’imposition de la terreur subie par la population palestinienne, et par là même, les pressions en France contre ceux qui révèlent le [régime] d'Apartheid et le racisme des [régimes] israéliens alors que des actes d'épuration ethniques sont commis. », a souligné cette membre du groupe écologiste du Sénat.
« Nous nous engageons à relayer les voix des Palestiniens et à soutenir leur combat pour la liberté, en rappelant que l’État de Palestine doit être enfin reconnu par la France. », a conclu la présidente de la commission des affaires sociales et de la délégation aux droits des femmes du Sénat français.