Selon le rapport du correspondant de l’IRNA pour la politique étrangère, Nasser Kanani s'est dit « profondément préoccupé » par les effets humanitaires, environnementaux et économiques de l'acte terrible de destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine.
Le diplomate a réaffirmé les positions de principe de la République islamique d'Iran qui est contre la guerre en Ukraine, contre la destruction d'installations civiles et contre la mise en danger de la vie des civils et pour le respect par toutes les parties engagées dans le conflit des principes internationalement reconnus, y compris la protection des vies civiles et la réduction des souffrances.
La Russie et l'Ukraine s’accusent mutuellement de l'attaque qui a lourdement endommagé le barrage dans la région de Kherson, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies tient une réunion d'urgence pour se pencher sur la catastrophe.
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a qualifié l'incident de « sabotage délibéré » entrepris par Kiev contre des infrastructures critiques. Il a déclaré que cette décision était extrêmement dangereuse et pouvait essentiellement être classée comme un « crime de guerre ou un acte de terrorisme ».
Entre-temps, l'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU a accusé la Russie d’avoir commis « un acte terroriste contre les infrastructures ukrainiennes ».
Le responsable a déclaré que le barrage avait été miné par des Russes et que c'étaient eux qui l'avaient fait sauter.
L'Ukraine a annoncé évacuer «plus de 17.000» civils des zones inondées autour du barrage de Kakhovka (sud), partiellement détruit tôt mardi matin dans une explosion pour laquelle les deux camps se rejettent la responsabilité.
La destruction partielle du barrage a entraîné l'inondation mardi dans une une vingtaine de localités au total, selon les sources ukrainiennes.
Washington a déclaré qu'il n'était pas certain de savoir qui en était responsable. Un torrent d'eau a traversé un barrage massif sur le fleuve Dnipro. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi pour discuter de la question à la demande de la Russie et de l'Ukraine.