"Malgré la conclusion des phases administratives, les procédures d'envoi d'un ambassadeur en Suède ont été interrompues pour le moment en raison de l'approbation par son gouvernement de la profanation du saint Coran", a déclaré mercredi le chef de la diplomatie dans un message sur Twitter.
Il a en outre noté qu'il avait eu des discussions détaillées avec le nouvel envoyé iranien en Suède, Hojatollah Faghani, sur les derniers événements dans le pays scandinave.
Avant la déclaration d'AmirAbdollahian, une source informée du ministère des Affaires étrangères de Téhéran a été citée dans un rapport de l'IRNA comme ayant déclaré que l'Iran n'avait pas l'intention d'envoyer un nouvel ambassadeur en Suède pour cette action anti-islam sanctionnée par l'État.
La source a fait ces remarques dimanche, quatre jours après qu'un citoyen irakien résidant en Suède a piétiné le livre saint de l'islam et incendié plusieurs pages devant la mosquée centrale de Stockholm avec une forte présence policière qui constituait une manifestation délibérée approuvée par le gouvernement pour insulter les musulmans et les saintetés islamiques. L'acte blasphématoire avait été autorisé par la police suédoise sous prétexte de lois sur la liberté d'expression.