Selon l'IRNA, le parlementaire de haut rang iranien, dans des lettres séparées à l’adresse de Jean-Louis Bourlanges, chef de la Commission des Relations extérieures de l'Assemblée nationale française et Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, et premier vice-président de la délégation parlementaire au renseignement Sénat français » a écrit : « Au nom de l’Assemblée islamique de la République islamique d'Iran, je condamne le meurtre d'un adolescent musulman algérien de 17 ans par la police française, qui a entraîné la montée des protestations lors de manifestations dans différentes villes de votre pays ».
Il a ajouté : « Je pense que, malheureusement, les politiques économiques du gouvernement français ont causé plus de pression sur les gens, augmentant les impôts et diminuant le bien-être général. Outre cela, le fait de ne pas prêter attention aux principes humains, de discriminer la minorité immigrée et musulmane et de ne pas lutter contre le racisme systématique, a conduit à la mort d'une personne appartenant aux minorités religieuses et raciales de France. Selon les principes internationalement reconnus, ce crime de tuer un être humain est considéré comme une violation flagrante des droits de l'homme ».
M.Jalalzadeh a souligné : « À la suite de cette action, des manifestants qui veulent l'égalité des droits, la justice, l'élimination de la discrimination raciale, la liberté et la prospérité sont descendus dans la rue et ont réclamé leurs droits fondamentaux, mais malheureusement nous assistons à la politique de la répression des manifestants, au recours excessif à la force, et aux pratiques coercitives, à la détention, à l'intimidation et à la terreur contre les manifestants ainsi qu’à la déviation et à la manipulation de l'opinion publique ».
Le chef de la Commission de la Sécurité nationale et de la Politique étrangère du Parlement iranien, a poursuivi : « On s’attend à ce que la France, pays qui se pose en défenseur des droits de l'homme et la démocratie et qui se permet d’accuser à la moindre occasion les autres de violer les droits de l'homme, en plus d'avoir toute l'attention nécessaire pour respecter les droits des personnes chez-elle et réduire la profond écart de classe entre les banlieues pauvres et les autres régions prospères du pays, reconnaisse les droits des manifestants conformément à la liberté d'expression et au droit d'organiser des manifestations pacifiques et mette fin à ses pratiques coercitives et violents envers son peuple ».
« Les libertés illimitées accordée à la police dans l’usage d’armes à feu représente une menace pour la vie des personnes qui crient leurs revendications légitimes. Nous vous conseillons d'accepter les faits sur le terrain dans le domaine des droits de l'homme - qui ont été violés même dans votre propre pays. Et pointez l'erreur de votre gouvernement concernant son double standard à l’égard de la question des droits de l'homme dans le monde d'aujourd'hui. Sans aucun doute, insister sur les erreurs et ne pas changer la vision par le gouvernement français en ce qui concerne les droits de l'homme et l'utiliser comme un outil pour réaliser certains objectifs coloniaux ternira davantage l'image de ce pays aux yeux du monde », a-t-il prévenu.
« En fin de compte, je voudrais suggérer que le gouvernement et les parlements de la République française, au lieu d'être influencés par les fausses propagandes du groupe terroriste de l’OMK (appelé Les Hypocrites en Iran) dans leur politique envers la République islamique d'Iran, agissent pour des changements étendues et profonds dans leurs attitudes et leurs politiques erronés. Une telle révision peut, certes, apporter la paix à l'intérieur, respecter les principes fondamentaux des droits de l'homme et des minorités, et refaire l'image actuellement dégradée de la France aux yeux de l'opinion publique à l'étranger », a conclu le Parlementaire iranien.