« Mettre le feu aux livres, à la pensée et aux idées ne ressemble pas à la liberté, mais plutôt à la barbarie dans le vrai sens du terme ; et les gouvernements suédois et danois ont la responsabilité d'empêcher une telle barbarie culturelle dans leurs pays », a déclaré dimanche le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Ali Bagheri-Kani.
Soulignant la tragédie de la profanation du Coran dans plusieurs pays européens, il a en outre souligné que «le brûlage du Coran constitue l'insulte la plus extrême au caractère sacré du livre saint de l'islam et ressemble à la violation des droits fondamentaux et évidents de deux milliards d'êtres humains (musulmans)».
Il a ensuite insisté sur le fait que «la répétition de tels crimes en Europe constitue le cas le plus clair et le plus complet de violation des droits de l'homme par ceux qui prétendent à tort défendre les droits de l'homme».
« La brûlure des croyances [et des pensées] en Europe indique le déclin de la croissance humaine et du progrès parmi les prétendants au développement et à l'avancement mondiaux », a en outre souligné le haut diplomate lors d'une rencontre avec un responsable du ministère qatarien des Affaires étrangères, Muhammed al-Khalifi.
«Il incombe à tous les gouvernements responsables à travers le monde, en particulier les gouvernements islamiques, de forger ensemble toutes les capacités et ressources - aux niveaux individuel et communautaire - dans le but de lutter sérieusement contre une telle barbarie culturelle», a ensuite ajouté Bagheri-Kani.