Le président iranien Ebrahim Raïssi a rencontré, ce samedi (19 août), le diplomate récemment libéré des prisons européennes, Asadollah Assadi et a salué sa patience et sa persévérance durant la période de son incarcération illégale.
Lors de cette rencontre, le président Raïssi a indiqué : « Les faux prétendants aux droits de l'homme ont montré une fois de plus qu'ils n'adhèrent à aucune loi et ont violé les règles et principes internationaux avec une violation flagrante et sans précédent de l'immunité diplomatique. »
Lors de cette réunion, Asadollah Asaadi a informé le président Raïssi des conditions pendant son emprisonnement en Allemagne et en Belgique.
Assadi a été arrêté en Allemagne en juin 2018, quelques jours après qu'une voiture transportant des explosifs a été saisie à Bruxelles. Il a été accusé d'avoir fomenté un attentat contre le groupuscule terroriste anti-iranien Mujahedin-e-Khalq (OMK), à Villepinte en région parisienne au début de l'été 2018, une affirmation qui a été fermement rejetée par les autorités iraniennes.
Conseiller à l'ambassade d'Iran à Vienne en Autriche, Assadi, 48 ans, a été alors condamné à 20 ans de prison en février 2021 par un tribunal d'Anvers, en Belgique
Selon des experts juridiques, l'affaire était basée sur des accusations infondées et n’était qu’une propagande politique contre la République islamique d’Iran (RII).
Tout au long de l’affaire, Téhéran a invariablement protesté et condamné la violation de l'immunité diplomatique d'Assadi en déployant tous les moyens pour le libérer.
Plus tôt cette année, un accord pour la libération d'Assadi a été conclu grâce à la médiation d'Oman, suite à des négociations entre Amir-Abdollahian et son homologue belge.
Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian a salué le retour d'Assadi au pays « la tête haute », sa persévérance, sa patience et sa conduite digne durant la période de son incarcération illégale.