Deux mois après la mort de Nahel, le traitement des contenus diffusés sur les réseaux sociaux sur les manifestations se poursuit par le régime Macronie.
Selon la Franceinfo, 2 700 signalements sont déjà reçus par la plateforme Pharos sur les protestations après la mort de Nahel. Plusieurs dizaines d'enquêtes sont en cours afin de poursuivre les jeunes que le régime annonce comme les « émeutiers ».
Des vidéos de pillages, d'incendies ou de dégradations, repérés et dénoncés par des internautes sur cette plateforme, ont permis au ministère français de l'Intérieur d’interpeller 32 personnes dont certaines ont déjà été condamnées à des peines de prison ou placées sous bracelet électronique.
Ces personnes sont identifiées grâce à des signalements de citoyens qui ont fait remonter au ministère de l'Intérieur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, montrant des images de magasins pillés, d'écoles ou de commissariats incendiés. Au total, une centaine d'enquêtes ont été ouvertes, notamment pour les faits les plus graves.
Près de 2 000 condamnations déjà prononcées
En parallèle, la police nationale déclare avoir interpellé, depuis la fin des émeutes, 350 personnes partout en France, et ce chiffre doit encore augmenter dans les prochaines semaines puisque de nombreuses enquêtes sont encore en cours.
Ce chiffre s'ajoute aux quelque 4 000 personnes interpellées en flagrant délit pendant les émeutes. Parmi elles, près de la moitié ont déjà été jugées et condamnées à des peines lourdes : presque neuf mois de prison en moyenne.