Lors de la première conférence internationale sur la lutte contre des tempêtes de sable et de poussière tenue à Téhéran, avec la participation de représentants de 50 pays, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré : « Les préoccupations liées aux questions environnementales ne se limitent pas à un seul climat ou à un seul pays. »
Raïssi a considéré le développement sans tenir compte des questions environnementales comme d'autres facteurs de propagation de la poussière et a indiqué : « Les pays développés ne pensent qu’à leur développement industriel et militaire, qui est cruel envers l’humanité et l’environnement. »
Soulignant qu'il devrait y avoir une garantie de mise en œuvre des résolutions de l'ONU sur les questions environnementales, le président iranien a déclaré : « sinon, ceux qui sont au pouvoir mettront l'environnement en danger. »
« Il s'agit de partage d'idées, de convergence et de partenariat pour trouver des solutions communes à cette douleur commune » a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « La protection de l’environnement est une action humaine qui ne doit pas être influencée par des questions politiques et doit être considérée dans une perspective commune ».
Affirmant que les décisions sont prises sur la base de la science et de la recherche, Raïssi a demandé aux participants à cette conférence de partager leurs résultats scientifiques et de recherche.
« Les universités iraniennes ont effectué de nombreuses recherches dans ce domaine et nous sommes prêts à partager nos expériences et les résultats de nos recherches scientifiques » a-t-il indiqué.
Lors de la première conférence internationale sur la lutte contre des tempêtes de sable et de poussière, Ali Salajegheh, chef de l'Organisation iranienne pour la protection de l'environnement, a déclaré : « « Dès le début de la formation du gouvernement, le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé à utiliser toutes les capacités nationales et internationales pour résoudre les problèmes causés par les tempêtes de sable et de poussière. »
« Le gouvernement du président Raïssi a demandé de ne pas se contenter de protocoles d'accord et de commencer, au plutôt possible, des mesures opérationnelles, sur cette base, des travaux opérationnels et sur le terrain pour lutter contre la poussière en Irak, en Syrie et en Iran seront bientôt lancés » a-t-il précisé.
Le chef de l'Organisation iranienne pour la protection de l'environnement a qualifié la sécheresse de cause de plus de 50 % des risques climatiques dans le monde et a déclaré : « Le nombre et l'ampleur des sécheresses ont augmenté de 30 % depuis 2000. »
« De 1970 à 2020, plus de 124 000 milliards de dollars de dégâts dus à la sécheresse ont été infligés aux pays du monde entier » a-t-il ajouté.
« 3,2 milliards de personnes dans le monde sont confrontées à des problèmes dus au manque d’eau, et d’ici 2050, ce nombre atteindra 5 milliards de personnes, de sorte qu’elles souffriront d’un manque d’eau au moins un mois par an » a indiqué Salajegheh.