Téhéran (IRNA)- «Aujourd’hui, 50 % de nos exportations sont destinées aux pays membres des BRICS. Les États membres de ce groupe ont accepté notre adhésion même s’ils savaient que l’Iran était soumis aux sanctions. Nous ne sommes pas préoccupés par l’interdiction des relations avec les BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai, mais ces mesures constituent plutôt un message important selon lequel l’Iran ne peut pas être isolé par cette interdiction», a annoncé le ministre iranien de l'Économie et des Finances.

Le ministre iranien de l'Économie et des Finances, Seyyed Ehsan Khandouzi, a annoncé mardi que le taux de croissance économique en Iran était de 4 pour cent.  Il a ajouté que l'un des outils les plus importants grâce auxquels le gouvernement pouvait être efficace est d'injecter de l'argent dans des projets de construction en tant que facteur de croissance économique, et que le gouvernement essaie de continuer sur cette voie.

Il a souligné que la quantité et la qualité de la liquidité sont efficaces pour contrôler et freiner l'inflation, et a ajouté : Aujourd'hui, le taux de croissance des liquidités sur 12 mois a atteint moins de 27 pour cent.

Il a poursuivi : Aujourd'hui, 50 pour cent du volume de nos exportations sont destinés aux pays membres du groupe BRICS. Les États membres de ce groupe ont accepté notre adhésion même s’ils savaient que l’Iran était soumis aux sanctions. Nous ne sommes pas préoccupés par l’interdiction des relations avec les BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai, mais ces mesures constituent plutôt un message important selon lequel l’Iran ne peut pas être isolé par des sanctions.

«Nous avons augmenté nos échanges commerciaux avec les BRICS de 14 pour cent au cours des deux dernières années, et l'adhésion à la banque BRICS contribue à maintenir la croissance de nos échanges commerciaux de 4 pour cent», se félicité le ministre.

Des discussions entre l’Iran et la Chine concernant l’établissement d’échanges trilatéraux et multilatéraux en vue d’un règlement financier ont eu lieu récemment, ce qui indique que nous sommes au début du chemin et que nous aurons des interactions plus larges dans les années à venir, a ajouté Khanduzi, espérant que le record des exportations non pétrolières serait battu cette année et l'année prochaine grâce à une augmentation des investissements, comme «nous avons été témoins du record battu dans ce domaine au cours de l'année écoulée».

La dépendance au pétrole diminuera à la lumière de l'augmentation de la part des exportations non pétrolières, et le gouvernement tient à accroître les exportations non pétrolières et insiste sur ce point, a fait savoir le ministre de l’Economie.

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