Lors des discours prononcés à la séance du 78e assemblée générale des Nations Unies, les dirigeants des pays islamiques ont montré un grand soutien face à la cause palestinienne.
Le président de la République islamique d’Iran a évoqué la victoire de la résistance de la nation palestinienne et a précisé : « Le régime d'occupation de Qods est la principale cause de l'insécurité, de l'instabilité et de la promotion de la violence dans la région. »
« N'est-il pas temps de mettre fin aux 75 années d'occupation de la terre palestinienne et à l'oppression de cette nation opprimée et au meurtre de femmes et d'enfants et que les droits de la nation palestinienne soient reconnus ? », se demande le président Raïssi.
« L'occupation continue de la Palestine et de certaines parties du Liban et de la Syrie par le régime sioniste et la privation du peuple palestinien opprimé de ses droits inaliénables et inhérents, notamment à la formation d'un État palestinien avec Qods pour capitale, ont conduit à une escalade des crimes de ce régime et à l’expansion de la portée de l’agression et des menaces de ce régime d’occupation contre d’autres pays de la région. »
Le président algérien a affirmé, à cet égard, que l’Algérie mettra à disposition "sa riche expérience en matière de médiation et de promotion du règlement pacifique des conflits".
Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé la position immuable de l’Algérie en faveur des causes justes et en soutien aux peuples opprimés qui luttent pour la liberté, en tête desquelles la question palestinienne.
Le président algérien a appelé, à cette occasion, à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU, invitant la Cour internationale de Justice à donner suite à la demande de l’AG de l’ONU pour émettre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al-Qods.
L’Emir du Qatar a souligné, lors de son discours : « Il est inadmissible que le peuple palestinien demeure prisonnier du caractère arbitraire de l’occupation coloniale israélienne et du rejet des gouvernements israéliens successifs de toute solution politique incluant un niveau minimum de justice conforme aux principes de la légitimité internationale. »
« Vous ne devez pas perdre de vue que l’échec de l’organisation internationale à prendre des mesures contre l’occupation israélienne a fourni, et continue de fournir, une opportunité à Israël de détériorer les fondements de la solution à deux États par l’expansion et la colonisation, au point que l’occupation ait pris la forme d'un régime d'apartheid au grand jour du XXIᵉ siècle. Même certains amis proches d’Israël l’ont remarqué. Israël répond également aux initiatives arabes de paix et de normalisation par plus d’intransigeance et d’extrémisme national-religieux fondamentaliste dans les coalitions gouvernementales et par davantage de colonisation, par la judaïsation d’« Al Quds » par l’attaque des lieux saints, par les abus contre les personnes sous occupation et par le resserrement des vis à la bande de Gaza. », ajoute Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani.
« Le Qatar apporte le soutien politique et humanitaire et l’aide au développement au peuple palestinien frère, et contribue dans la reconstruction de la bande de Gaza qui ploie sous le joug du siège, en plus de sa contribution continue au financement de l'agence de secours aux réfugiés. Le Qatar continue de s'en tenir à sa position de principe sur la justesse de cette cause, qui est devenue un test de la crédibilité des hommes politiques mondiaux à l'égard de la région du Moyen-Orient. », précise l’Emir du Qatar.
« Sans une vision claire de l’avenir des Palestiniens, il sera impossible de converger vers une solution politique », a averti le Roi de Jordanie, non sans rappeler que chaque résolution de l’ONU depuis le début du conflit reconnaît l’égalité des droits du peuple palestinien à un avenir de paix, de dignité et d’espoir.
« Il a exigé la création d’un État palestinien indépendant et viable. », annonce Abdallah II.
Le Roi de Jordanie a également demandé de ne pas abandonner les réfugiés palestiniens aux forces du désespoir.