Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki, a souligné que l'attaque israélienne contre l'hôpital Al-Ahli à Gaza, qui a fait plus de 500 morts, constitue un "crime de guerre", appelant la communauté internationale à agir.
Faki a déclaré dans un communiqué publié mardi soir sur la plateforme ''X'' : "Il n'y a pas de mots qui expriment pleinement notre ferme condamnation du bombardement israélien de l'hôpital de Gaza, où des centaines de personnes ont été tuées".
En général, les pays africains ont exprimé un vif soutien au peuple de la Palestine dans la récente attaque du régime sioniste contre la bande de Gaza.
« Djibouti affirme que ce massacre est un crime de guerre odieux qui ne peut être toléré, et elle appelle la communauté internationale à abandonner toute partialité et double standard dans l'application du droit international humanitaire lorsqu'il s'agit des actes criminels commis par l'État hébreu contre le peuple palestinien frère et sans défense. », précise l’Agence de presse djiboutienne.
En Tunisie, le peuple est descendu dans les rues afin de condamner les crimes du régime sioniste à Gaza. Le gouvernement tunisien aussi a annoncé des mesures sérieuses en vue d’envoyer même des avions militaires et des aides humanitaires à Gaza en vue d’aider les Palestiniens.
Contrairement à certains pays arabes, la Tunisie refuse toute normalisation avec Israël. Un acte que le président Kaïs Saied a plusieurs fois qualifié de crime. Historiquement, la Tunisie a toujours adopté une position de soutien à la cause palestinienne.
Rabat aussi a été le théâtre d’une massive manifestation en soutien à la Palestine. En effet, des milliers de Marocains se sont rassemblés à l’appel de dirigeants de gauche, islamiques, des militants des droits de l’homme, pour condamner les crimes du régime sioniste contre les habitants de Gaza.
Le gouvernement mauritanien a exprimé sa condamnation du crime odieux et du massacre horrible commis par la machine de guerre israélienne », rapporte l’Agence de presse palestinienne WAFA.
Le gouvernement mauritanien a déclaré « le deuil national pour les victimes de ce massacre douloureux et les drapeaux en berne pour un délai de 3 jours. »
Il a également appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités juridiques et humanitaires et à imposer un arrêt immédiat du génocide contre le peuple palestinien, et à lui fournir une protection urgente ».
En Algérie, un pays où la « cause palestinienne » est sacrée, les manifestants pro-Palestine ont scandé à Alger : « Laissez-nous partir combattre ! »
En ce jeudi 19 octobre, une manifestation de soutien aux Palestiniens de Gaza est organisée à l'appel de plusieurs partis politiques, mais aussi d'organisations de la « société civile » proches des autorités.
En Lybie, le membre de la Chambre des représentants (CdR) et représentant de la Libye au Parlement arabe, Hassan Barghouthi, a réaffirmé le soutien de la Libye à la résistance palestinienne sans hésitation ni crainte de la communauté internationale.
Les remarques de Barghouthi sont intervenues mercredi dans son discours lors d'une session du Parlement arabe, lorsqu'il a exprimé la volonté de la Libye d'envoyer des armes à la résistance à Gaza s'il existait un mécanisme pour ouvrir les frontières.
Le délégué libyen a également ajouté que tous les Libyens croyaient en la cause palestinienne : « cœur et âme, les jeunes et les vieux », soulignant leur volonté de donner tout ce qu'ils ont à la cause palestinienne.
En Egypte, hier et au 14e jour de l’attaque criminelle d’Israël contre la bande de Gaza, des rassemblements ont eu lieu dans la plupart des villes d'Egypte pour demander au gouvernement d’ouvrir le passage de Rafah.