Une enquête du New York Times sur l’attaque contre l’hôpital al-Ahli al-Arab à Gaza, qui a tué au moins 471 Palestiniens la semaine dernière, a semé le doute sur le principal élément de preuve qui sous-tend la version israélienne de l’attaque.
L'analyse détaillée, basée sur des images sous différents angles et d'autres sources de preuves relatives aux événements de la soirée du 17 octobre, conclut que le projectile qui a touché l'hôpital a été tiré sur Gaza depuis la ville israélienne de Nahal Oz.
Ces résultats contrastent fortement avec l’explication israélienne, appuyée par les déclarations officielles des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l’Italie, selon laquelle l’hôpital a été bombardé par une roquette tirée par le Jihad islamique palestinien depuis Gaza.
L'origine du projectile qui a touché l'hôpital, utilisé à la fois pour soigner les patients blessés lors des bombardements israéliens et comme abri pour les résidents déplacés, est devenue un sujet de discorde depuis la frappe.
Le Hamas a soutenu que le projectile provenait d'Israël, affirmant que les images de celui-ci ressemblaient à de précédents bombardements israéliens et que les « roquettes artisanales » du groupe étaient incapables d'infliger un tel niveau de destruction.