Le président a considéré la barbarie contre les femmes et les enfants opprimés de Gaza suite à l'attaque des hôpitaux d'Al-Ahli et de Jabalia comme une manifestation claire de crime contre l'humanité, et se référant au rapport des institutions internationales sur la politique d’apartheid menée par Israël, il a précisé : « Le bombardement massives de Gaza et la destruction des patrimoines historique de la nation palestinienne sont des exemples d'actions d'apartheid non seulement contre le peuple palestinien mais aussi contre d'autres religions divines, et cela menés avec le soutien complice des États-Unis et de plusieurs Pays européens ».
M.Raissi a en outre déclaré que soutenir le peuple opprimé de Palestine est aujourd'hui une manière de suivre les enseignements de toutes les religions abrahamiques, y compris le christianisme. Il a également salué la position du chef des catholiques du monde en faveur de la mise en œuvre d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Il a d’autre part demandé au Pape François, compte tenu de sa position en Occident, d'avertir le monde occidental, qui malheureusement soutient un régime infanticide, et d’agir urgemment pour mettre fin à ces crimes. Il a également demandé au Pape de jouer un rôle dans l’explication de la position des véritables oppresseur et opprimé dans ces développements ».
Le président Raissi a également souligné les principes de la politique de la République islamique d'Iran envers l'oppression dont fait l’objet le peuple gazoui et l'utilisation de tous les potentiels diplomatiques pour stopper immédiatement les attaques et dépêcher l'aide humanitaire vers cette région.
Pour sa part, le Pape François, le leader des catholiques du monde tout en appréciant les positions du président iranien en faveur du peuple opprimé de la Palestine, a souligné la nécessité d’agir pour mettre fin au massacre et pour établir un cessez-le-feu dans la région : « En tant que le chef des catholiques du monde je ferai tout mon possible pour arrêter cette offensive et empêcher la mort de davantage de femmes et d’enfants victimes à Gaza ».