Téhéran - IRNA - Le ministre des Affaires étrangères de notre pays a déclaré que lors de sa visite à Genève axée sur les évolutions palestiniennes, il avait eu d'importantes discussions avec le secrétaire général de l'ONU aux affaires humanitaires, le secrétaire du Comité international de la Croix-Rouge mondiale et le commissaire aux droits de l'homme pour empêcher la poursuite du génocide à Gaza. « Nous sommes convenus que les crimes contre les civils devraient cesser immédiatement et que la frontière de Rafah devrait être rouverte afin que l'aide humanitaire massive puisse entrer à Gaza », a-t-il déclaré jeudi soir.

Selon le correspondant d'IRNA, Hossein AmirAbdollahian, qui s'adressait aux journalistes à l'aéroport de Genève au terme d'une visite de trois jours en Suisse, a déclaré : « Au cours du voyage à Genève avec l'assistant humanitaire du secrétaire général de l'ONU, le secrétaire du Comité international de la Croix-Rouge mondiale, ainsi que le commissaire aux droits de l'homme, nous avons eu des discussions importantes pour mettre fin au génocide à Gaza, et toutes les parties se sont dites touchées par les actions et les crimes commis par les sionistes à Gaza et en Cisjordanie occupée au cours des 40 derniers jours ».

Il a ajouté : « Une réunion a eu lieu en présence d'une vingtaine d'organisations et d'institutions humanitaires internationales, et tout le monde a convenu que les tragédies qui se sont produis à Gaza ces jours-ci ont violé le droit international et que les massacres et les crimes de guerre à Gaza ne peuvent être ignorés, ni tolérés ».

Le ministre des Affaires étrangères de la RII a poursuivi : « Nous avons également convenu lors de ces réunions et discussions que les crimes contre les civils à Gaza devraient cesser immédiatement et que la frontière de Rafah devrait être rouverte afin que l'aide humanitaire massive puisse entrer dans cette zone et que la question de la migration forcée des Palestiniens vers la Jordanie ou l'Egypte, un enjeu inquiétant pour la communauté internationale, a également été pris en considération.

Amir-Abdollahian a rechéri : « Nous avons appelé les autorités internationales, les Nations Unies, la Croix-Rouge mondiale et les organisations humanitaires, à sortir de leur mode passif et que le monde soit témoin de leurs actions sérieuses et fondamentales ».

Il a poursuivi : « Aujourd'hui, nous avons eu des entretiens francs, clairs et importants avec la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à Genève, et nous avons dit très clairement qu'on ne pouvait pas seulement parler aux côtés de l'Amérique, des actions du Hamas. De notre point de vue, le Hamas est un mouvement palestinien libérateur contre l’occupation ».

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Nous avons toujours condamné le meurtre de femmes et d'enfants partout dans le monde, mais le silence des États-Unis et de certains pays occidentaux sur le meurtre de plus de 4 400 enfants et de plusieurs milliers de femmes, qui n'a aucun sens autre que le génocide en Palestine, n’est point tolérable ».

Amir Abdollahian a conclu : « Bien sûr, Mme Colonna et moi avons convenu que la guerre ne devait pas continuer et que les initiatives politiques devraient se concentrer sur l'arrêt des crimes de guerre, l'échange de prisonniers et l'envoi d'aide humanitaire, et que toutes les parties devraient faire les efforts nécessaires et sérieux pour mettre un terme à cela, mais en même temps, nous avons averti que si cette situation persistait, tous les scénarios, y compris une nouvelle extension de la portée de la guerre, seraient envisageables »,

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