Cette opération escargot, dont la durée est indéterminée, fait suite à l’appel de l’Union Nationale Des Taxis, contre l’article 30 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale et la réforme du covoiturage sanitaire obligatoire, rapporte Actu Paris.
Omar Asebbane, président de l'Union Nationale des Taxis du Pas-de-Calais (UNT-62) explique : "Sous couvert de visées écologiques et de réductions budgétaires, l'article 30 nous obligera à faire du transport partagé, que l'on pratiquait déjà, mais qui là va devenir systématique."
Les patients pris en charge par un taxi pour se rendre à l'hôpital ou dans d'autres espaces médicaux, devront donc obligatoirement voyager avec deux autres personnes, qui se rendent plus ou moins au même endroit, ajoute France 3.
Les patients devront réserver leur trajet sur une plateforme qui géolocalisera le taxi le plus proche, comme peuvent déjà le faire les sociétés de VTC Uber et Bolt. "Ils n'auront plus le choix de la personne qui les transportera. Il va y avoir une perte pour le relationnel et pour l'indépendance des patients et de notre métier", souligne Omar Asebbane, ajoutant que certains patients ont insisté pour participer à la manifestation de ce lundi. "Ils se sentent aussi concernés... Car nous sommes en train de vivre l'ubérisation de notre profession."
Le mouvement des chauffeurs en colère est suivi dans de nombreuses villes de l’Hexagone, comme Marseille, Lille, Bordeaux, Marseilles, Toulouse....