La guerre à Gaza s'intensifie avec le temps et que le risque qu'elle s'étende à la région augmente.
L'Assemblée générale de l'ONU a voté une fois de plus en faveur d'un "cessez-le-feu humanitaire" à Gaza, lors d'une réunion spéciale mardi 12 décembre, adoptant avec une large majorité une résolution exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza, un texte non-contraignant.
Comme lors du précédent vote fin octobre, Israël et les États-Unis ont voté contre.
Dans une démarche inédite depuis des décennies, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a invoqué mercredi l'article 99 de la Charte de l'organisation mondiale pour informer le Conseil de sécurité de la menace que faisait peser la guerre menée par Israël sur la paix et la sécurité internationales et faire pression en faveur d'un cessez-le-feu.
Les États-Unis ne disposent pas de droit de veto à l’Assemblée, contrairement au Conseil de sécurité de l’ONU, où ils ont bloqué plusieurs résolutions de ce type.
Washington a également fourni à Tel Aviv plus de 10 000 tonnes de matériel militaire depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza, le 7 octobre, en réponse à une opération organisée par les groupes de résistance du territoire palestinien.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et plusieurs pays et instance internationales, se sont déjà dits à plusieurs reprises, profondément préoccupés par les "violations" du droit international humanitaire et la crise à Gaza désormais dans l'urgence absolue.
Le Chef de l'ONU a également souligné la nécessité de "réaliser que les attaques du Hamas ne sont pas sorties de nulle part. Le peuple palestinien a été soumis à 56 ans d’occupation étouffante".
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état mardi de 18 412 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes et des moins de 18 ans.