Le 23 janvier 2023, une journée noire pour l’armée d’Israël. 24 soldats dont 21 réservistes ont été éliminés, le bilan quotidien le plus lourd du côté israélien depuis le lancement de l’offensive terrestre contre Gaza le 27 octobre.
Au total, l'armée du régime sioniste a fait état d'un bilan de 221 soldats tués dans la bande de Gaza.
Un membre de haut rang du mouvement de résistance du Jihad islamique palestinien a salué l'opération des combattants de la résistance dans le camp de réfugiés d'Al-Maghazi dans la bande centrale de Gaza, disant que les lourdes pertes d'Israël en une seule journée montrent que le régime a échoué dans tous ses buts dans la guerre contre le territoire assiégé.
Ce qui est plus intéressant, c'est la raison et la méthode de cette perte humaine de l’armée sioniste ; les détails approuvent l’aspect amateur de cette armée trop féminisée et trop dépendante des forces réservistes non professionnelles.
En effet, les forces réservistes ne sont pas des soldats professionnels, ils sont justes des citoyens de différents secteurs, ingénieurs, artistes, médecins, techniciens, qui parfois habitent même hors d’Israël, par exemple en France.
Le porte-parole de l’armée d’occupation a expliqué lors d’un point de presse télévisé que la plupart de ces réservistes avaient été tués par l’explosion d’ «un RPG» (roquette tirée à l’épaule) ayant visé un tank et un bâtiment miné par l’armée en vue de sa démolition, dans le sud de la bande de Gaza.
Daniel Hagari a essayé de masquer cette négligence de l’armée sioniste, en parlant du sacrifice de ces soldats morts pour la sécurité d’Israël.
Mais en réalité, la cause de la mort de ces soldats, c’est la méthode de miner le bâtiment. Ces soldats sont tués par Israël plutôt que par la roquette des combattants du Hamas ou du Djihad islamique. Les combattants lancent des roquettes Yassine 105 qui s’explosent et cela active miraculeusement les charges explosives dans les bâtiments.
Selon Daniel Hagari, « Vers 16 heures, une roquette RPG aurait été tirée sur un char qui assurait la sécurité de la force. Au même moment », une explosion a soufflé les deux bâtiments « qui se sont effondrés en un instant, alors que la majeure partie de la force était encore à l’intérieur ou à proximité ».
La version de Times of Israël est différente de celle du porte-parole :
« Selon les nouveaux détails de l’enquête menée par Tsahal sur l’explosion survenue hier dans le centre de Gaza, qui a coûté la vie à 21 réservistes, un RPG aurait été tiré sur le bâtiment, par des combattants du Hamas qui se cachaient à proximité, dans une plantation.
Deux bâtiments, situés à quelque 600 mètres de la frontière israélienne, avaient été truffés d’une vingtaine de mines destinées à exploser. Des tirs de RPG tirés d’une distance de quelques dizaines de mètres ont vraisemblablement déclenché les mines, provoquant l’effondrement des structures et la mort de 19 soldats qui se trouvaient à l’intérieur et à proximité des bâtiments.
Un char de Tsahal qui surveillait l’opération a repéré les forces du Hamas et s’apprêtait à riposter, mais avant qu’il ne puisse le faire, les combattants du Hamas ont tiré un autre RPG, qui a touché le char, tuant deux soldats.
« La cellule du Hamas a fui après l’attaque ». Cette dernière phrase est très significative. Les forces du Hamas pénètrent dans les zones protégées à 600 mètres de la frontière d’Israël et reviennent sains et saufs vers leurs bases.
La main de Dieu, ou l’amateurisme de l’armée sioniste. Ce sont des vraies causes de l’élimination de 24 éléments d’Israël.
Au total, selon les dernières données des médias sionistes, 17% des soldats israéliens tués à Gaza depuis le 27 octobre l’ont été en raison d’erreurs commises en opération.
Cela représente environ 17% des pertes de l’armée israélienne. Dans le détail, « tirs amis », « tirs qui ne les visaient pas » et « des accidents », comme des « chars roulant sur des soldats qu'ils n'avaient pas vus, des murs tombant sur des soldats, ou des erreurs avec des explosifs lors des préparatifs de démolition contre le Hamas », précise The Jerusalem Post. En moyenne, 15 soldats ont été tués chaque semaine depuis le début de l’offensive terrestre.
Comme disait Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, Israël est plus fragile que « la toile d’araignée ».