Dans une lettre commune adressée à Ursula von der Leyen et envoyée mercredi matin, les deux dirigeants font part de leurs vives inquiétudes quant à la campagne militaire israélienne et aux violations potentielles des droits de l'homme et du droit international.
Ils ont souligné la récente résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies et la décision de la Cour internationale de Justice, selon laquelle certaines des actions d'Israël « pourraient relever » de la Convention sur le génocide.
Les deux dirigeants s'inquiètent des informations selon lesquelles Israël pourrait bientôt lancer une opération terrestre à Rafah, la ville frontalière au sud de Gaza où se réfugient plus d'un million de civils.
Le gouvernement israélien affirme que Rafah est le dernier bastion du Hamas, qu'il s'est engagé à démanteler en réaction aux attentats du 7 octobre. Cette offensive, disent-ils, provoquera une « catastrophe humanitaire encore plus grande ».
Nous demandons à la Commission d'entreprendre un examen urgent pour déterminer si Israël respecte ses obligations, notamment dans le cadre de l'accord d'association UE-Israël, qui fait du respect des droits de l'homme et des principes démocratiques un élément essentiel de la relation, déclarent Sánchez et Varadkar.